Je parle de ceux qui sont improprement appelés, comme vient de le dire Dominique Tian, les régimes de retraites chapeaux. Chapeaux bas messieurs ! Ces régimes, créés par de grandes entreprises au lendemain de la guerre, devaient permettre aux salariés les plus modestes et les plus méritants – car ce sont souvent eux qui ont monté les échelons dans l'entreprise à la force du poignet, grâce à leur mérite – de percevoir une retraite convenable.