Au cours de la discussion à sens unique du projet de loi sur les retraites, le Gouvernement a consenti à atténuer son texte en donnant ce qu'il appelle une réponse spécifique aux mères de famille. Dont acte. Toutefois, nous ne pouvons pas, sous couvert de cet aménagement extrêmement mineur, oublier le caractère fondamentalement injuste du projet de loi sur les retraites, qui reporte de soixante à soixante-deux ans l'âge de départ à la retraite et de soixante-cinq à soixante-sept l'âge de départ sans décote, qui pénalise les plus fragiles de nos concitoyens, précarise l'ensemble d'entre eux et qui, finalement, rejette sur l'UNEDIC une part du financement du déficit ainsi creusé et permettra au Gouvernement d'obtenir un équilibre global des régimes de retraites au détriment des salariés et des retraités.
On ne peut pas oublier l'ensemble de ce projet de loi au motif qu'un petit aménagement y a été apporté.
(L'amendement n° 691 est adopté.)
(L'article 9, amendé, est adopté.)