Enfin, en 2004, Philippe Douste-Blazy a encore repoussé l'échéance à 2021.
Afin de ne pas faire payer à nos enfants nos propres dépenses, nous avons voté en 2005, dans le cadre d'une loi organique, le principe selon lequel la durée de vie de la CADES ne serait plus prolongée et chaque transfert serait financé par de nouvelles recettes.
Nous sommes donc opposés à la réouverture de la CADES et à cet allongement de quatre ans de sa durée de vie. Au total, celle-ci aura été prolongée de seize ans depuis sa création, ce qui signifie que les dépenses de 2020 seront payés par les actifs entre 2021 et 2025, c'est-à-dire encore par nous, peut-être, mais, assurément, par nos enfants. Nous ne l'acceptons pas.
En revanche, nous sommes favorables à une augmentation de la CRDS, créée pour financer les déficits de la CADES.
Voilà pourquoi nous demandons la suppression de l'alinéa 3.