Vous noterez qu'il est extrêmement rare que les quatre rapporteurs interviennent ainsi. M. Bur a parfaitement souligné le décalage entre ce que l'on nous dit au niveau national et ce que nous vivons sur le terrain. Par ailleurs, tout en nous opposant le manque d'argent, l'on nous parle de sous-consommation. C'est la raison pour laquelle cet amendement a été voté à une large majorité en commission.
Nous souhaiterions savoir comment l'État peut accélérer les paiements, a fortiori puisqu'il s'agit d'un argent sanctuarisé au sein d'une caisse. Je comprends fort bien que, lorsque l'on voit 100 millions d'euros traîner, l'on veuille les utiliser pour combler un autre déficit, mais nous préférerions que l'on nous propose une méthode pour réduire le temps de latence entre le vote des crédits et leur dépense.