Je suis heureuse de vous l'entendre dire, madame la ministre. Cela passe par une véritable politique d'éducation à la santé et de prévention, une refonte de l'accès aux soins primaires, une amélioration de la répartition et de la coordination de l'offre de soins sur l'ensemble du territoire. Vous le voyez, c'est tout le système de santé qu'il faut refonder.
La santé n'est pas un luxe, c'est un droit. Un droit pour toutes et tous, y compris pour les étrangers malades qui séjournent sur notre sol.
N'oublions pas nos aînés, en particulier ceux qui perdent leur autonomie. La création d'une cinquième branche de la sécurité sociale ne devra pas être bradée au profit d'intérêts privés.
La santé n'est pas une marchandise. L'approche comptable donnant la part belle au secteur lucratif ne fait qu'aggraver les injustices et les inégalités.