Nous avons même financé le déficit prévisionnel de la branche retraite jusqu'en 2018. C'est donc réglé de ce côté-là. Il est vrai que le mode de financement de ce déficit n'a pas réellement convenu au Nouveau Centre qui était opposé à l'allongement de quatre ans de la durée de vie de la CADES jusqu'en 2025. Nous n'avons pas approuvé non plus le prélèvement de la CSG pour la branche famille qui s'en trouve fragilisée.
Si nous ne voulons pas reconstituer des déficits, il nous faudra voter les lois de financement de la sécurité sociale en équilibre à partir de 2012. Y manquer reviendrait à créer d'autres déficits qu'il faudrait financer par un nouveau prolongement de la CADES, ce qui est inadmissible.
Il nous restera donc à faire des efforts pour financer la famille et la santé, en équilibrant les recettes et les dépenses et en améliorant l'efficacité.
J'aurais encore beaucoup à dire, monsieur le président, mais vous m'incitez à m'arrêter.