Le deuxième rendez-vous qui était nécessaire est celui du courage.
Il est plus facile de donner à tous que de demander un effort à chacun (Murmures sur les bancs du groupe GDR), et d'écrire et de commander des rapports que de les mettre en application. À ce rendez-vous, la gauche a toujours été absente. Elle l'a été en 1993, en 2003, en 2007, en 2010. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC. - Exclamations sur les bancs des groupes GDR et SRC.)
Vous commandez des rapports, mesdames, messieurs de l'opposition ; nous les mettons en oeuvre.
Le troisième rendez-vous qui était nécessaire est celui du courage, qui est aussi celui de la vérité.
Qui peut croire que le modèle français, isolé du reste du monde par je ne sais quel miracle, aurait pu échapper à des mesures qui s'imposent à l'ensemble des grands pays économiques, dans un monde ouvert économiquement et financièrement ?