Au plus profond de la crise, le Gouvernement a choisi d'assumer la préparation de l'avenir grâce au grand emprunt autour de la recherche-développement, dont le budget est sanctuarisé. Il permettra à la France, dans quelques années seulement, d'être en pole position pour les pôles universitaires, les centres de recherche et de développement. C'est le même esprit, le même souffle qui nous anime en ce qui concerne la recherche autour de la médecine de demain.
La maîtrise de ces dépenses passera, dans les années à venir, par le respect d'un ONDAM à 2,9 % en 2011 et 2,8 % en 2012.
Pour respecter l'objectif en 2011, nous devrons réaliser 2,4 milliards d'euros d'économies par rapport à la progression tendancielle des dépenses.
Les mesures retenues visent à accentuer l'efficacité de la dépense.
Nous souhaitons renforcer l'efficacité et la performance du système de soins. Notre objectif est bien d'atteindre la meilleure adéquation possible entre les dépenses de santé, leur efficacité médicale et leur coût. L'enjeu est de recentrer progressivement les dépenses d'assurance-maladie sur celles qui sont considérées comme les plus utiles au plan médical. C'est un impératif autant économique que sanitaire.
En faisant ces choix, le Gouvernement ne remet pas en cause le caractère solidaire de notre assurance maladie. Je ne doute pas que certains d'entre vous monteront à cette tribune en faisant assaut de démagogie pour démontrer le contraire. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)