…de même que le projet de budget était historique, responsable et équitable.
Pour réduire les déficits, le Gouvernement choisit de poursuivre la maîtrise des dépenses : c'est la colonne vertébrale de notre action. Et ce sont les dépenses de la branche maladie qui contribuent largement au déficit des comptes sociaux que nous voulons maîtriser.
Ensuite, nous choisissons une action dans la durée en proposant un financement de la dette sociale sans augmentation d'impôts et en réformant nos retraites.
Nous trouvons de nouvelles recettes en réduisant les niches sociales et en instaurant des prélèvements exceptionnels dans le cadre de la réforme des retraites.
Le premier enjeu est de maîtriser les dépenses de l'assurance maladie. En 2010, ce sera la première fois, depuis sa création en 1997, que l'ONDAM voté par les parlementaires sera respecté, alors que jusque-là, le dépassement a été de 1,5 milliard d'euros en moyenne !
Au-delà des chiffres, je tiens à souligner les efforts importants qui ont été faits pour garantir une meilleure gouvernance de ce dispositif afin d'en améliorer le pilotage. Le Gouvernement a ainsi décidé de renforcer le suivi des dépenses. En 2010, il a placé en réserve des crédits hospitaliers et tenu compte des sous-consommations dans le champ médico-social, pour un peu plus de 500 millions d'euros en tout. Par cette amélioration de la gouvernance, il entend s'assurer qu'à l'avenir ses objectifs seront tenus chaque année.
Cette capacité à maîtriser la dépense ne se fait ni au détriment de l'accès aux soins pour tous, ni au détriment de la qualité des soins offerts, ni au détriment de notre capacité à financer les évolutions technologiques, si importantes dans la sphère médicale. Bien au contraire, notre objectif est de faciliter, grâce aux économies que nous réalisons, l'accès de tous à la médecine de demain.