Il s'agit d'une réforme de justice en ce qu'elle renforce la convergence du secteur public avec le secteur privé : elle aligne les cotisations, en établissant des conditions d'attribution du minimum garanti et du minimum contributif identiques dans le public et dans le privé ; elle supprime le dispositif selon lequel un fonctionnaire parent de trois enfants pouvait partir à la retraite au bout de quinze ans de service, dispositif instauré en 1924 à l'époque où les caisses d'allocations familiales n'existaient pas.
Pour toutes ces raisons de justice, d'équité, mais à cause de la nécessité impérative de sauvegarder notre système de retraite par répartition, nous voterons, demain, pour ce texte. Quant à ce soir,…