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Intervention de Françoise Hostalier

Réunion du 26 octobre 2010 à 15h00
Questions au gouvernement — Journée du refus de la misère

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Hostalier :

Monsieur le ministre de la jeunesse et des solidarités actives, j'associe à ma question mon collègue Étienne Pinte, qui souhaitait également vous interroger au sujet de la grande pauvreté en France.

L'actualité immédiate, depuis de trop nombreuses semaines, se polarise sur les retraites et les blocages de notre économie. C'est donc pratiquement dans l'indifférence générale qu'a été célébrée la Journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre dernier.

Faut-il rappeler que c'est le père Joseph Wresinski qui a créé cette Journée mondiale du refus de la misère quand, le 17 octobre 1987, il inaugurait la dalle du parvis des Droits de l'homme sur laquelle il est écrit : « Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré. »

Cette date est reconnue depuis 1992 par les Nations unies, comme journée d'action internationale pour l'élimination de la pauvreté. Portée aujourd'hui en France essentiellement par ATD-Quart monde, cette journée d'action rassemble toutes celles et ceux qui oeuvrent inlassablement contre la grande pauvreté dans le monde mais aussi en France. En effet la grande pauvreté, ce n'est pas seulement dans les pays d'Afrique ou d'Asie, d'où nous parviennent des images souvent insoutenables d'enfants mourant de faim. La misère a de multiples visages ; elle est aussi chez nous, dans nos villes, à notre porte.

Ce 17 octobre, monsieur le ministre, vous étiez sur le parvis des Droits de l'homme, aux côtés des nombreuses associations qui viennent en aide aux plus démunis de notre pays. Vous avez reçu leur appel ; vous avez entendu leur message.

En cet instant, je pense plus particulièrement aux enfants de ces familles très pauvres qui ont, dès le départ, un handicap social pratiquement insurmontable. Je pense aussi aux personnes âgées, dont certaines ne touchent même pas le minimum vieillesse.

Pour que le mot cohésion sociale garde tout son sens, que peut faire le Gouvernement, que pouvons-nous faire, pour ne pas laisser au bord de la route ces milliers de nos concitoyens exclus de tout ? (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)

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