Je pense plus particulièrement, en cet instant, au chômage des jeunes – c'est un sujet très sérieux – qui, dans notre pays, est un problème structurel auquel tous les gouvernements ont eu à faire face et auquel ils ont répondu, il faut bien le reconnaître, avec des fortunes diverses.
En France, le taux d'emploi des jeunes est l'un des plus faibles de l'OCDE. Il s'élève à 46 % contre 63 % chez nos partenaires économiques occidentaux. La réponse ne peut venir ni de la facilité ni de la démagogie des emplois jeunes au rabais, et encore moins de l'assistanat. Nous croyons au contraire que nous devons tout mettre en oeuvre pour que les jeunes bénéficient de vraies formations et de vrais emplois.
Les mesures doivent être à la hauteur de l'enjeu. L'an dernier, le Président de la République avait annoncé un plan de 1,3 milliard d'euros pour la formation, l'apprentissage et la professionnalisation des jeunes de moins de vingt-six ans, avec un objectif : aider 500 000 jeunes à s'insérer dans la vie active. En préparant les jeunes à l'avenir, la France prépare son avenir. Merci, monsieur le secrétaire d'État, de préciser les objectifs et le calendrier du Gouvernement pour ce chantier majeur ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)