Monsieur le ministre, j'ai noté que selon vous le principal apport du sommet de Deauville était la possibilité de renflouer un État en difficulté, ce que l'on appelle aussi le bailing out. Cela supposera tout de même de modifier les traités, mais c'est très bien. À mon sens, toutefois, ce n'est pas suffisant.
L'amendement n° 13 porte sur le financement du budget européen. Comme d'autres orateurs, je voudrais exprimer ma préoccupation : la France, comme un certain nombre d'autres États, refuse d'augmenter le budget européen. Les arguments invoqués sont, je crois, démagogiques : cette augmentation ne profiterait qu'aux fonctionnaires européens, une partie des crédits ne seraient actuellement pas consommés.