Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, à la fin de cette semaine, les chefs d'État et de gouvernement réunis à Bruxelles débattront des quatre principaux thèmes retenus : la politique économique, avec les résultats du groupe de travail présidé par Herman van Rompuy ; la préparation du prochain G20 ; le changement climatique, avec un point sur les travaux préparatoires à la conférence de Cancun à laquelle assistera une représentation parlementaire ; enfin, les relations entre l'Union européenne et les États-Unis, avec la définition des principaux messages politiques de l'Union en vue du sommet du 20 novembre prochain.
Je reviens des Etats-Unis, où j'ai pu me rendre compte, plus que jamais, de la nécessité de rehausser le dialogue transatlantique et je me réjouis, à ce titre, du rapprochement des vues franco-américaines dans le domaine de la gestion des surplus commerciaux. Nous avons, à l'évidence, un intérêt commun à encourager la consommation intérieure des pays à gros surplus.
Mon propos de cet après-midi sera plutôt consacré à l'autre thème de notre débat : je veux parler du prélèvement européen et, plus largement, du budget de l'Union européenne, dont chacun sait que c'est aujourd'hui un système à bout de souffle. Monsieur le secrétaire d'État, il faut remettre à plat le budget de l'Union. La France a plus que bien d'autres États membres des raisons de le réclamer.