J'y viens, monsieur Myard.
Cet effort est d'autant plus important qu'il doit être mesuré à l'aune des trois éléments suivants.
D'abord, il faut rappeler que la France figure parmi les tout premiers contributeurs au budget de l'Union européenne. Nous étions, en 2008, le troisième contributeur net et, en 2009, le deuxième contributeur net après l'Allemagne.
Ensuite, le solde net déficitaire de la France, qui s'élève, en 2009, à près de 5 milliards d'euros par an ne va cesser de croître jusqu'à la fin des actuelles perspectives financières, c'est-à-dire jusqu'en 2013. La contribution française devrait ainsi connaître, monsieur Carrez, une progression moyenne de 600 millions d'euros par an, pour atteindre un solde net déficitaire de près de 7,3 milliards d'euros en 2013.