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Intervention de Patrice Martin-Lalande

Réunion du 21 octobre 2010 à 21h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014 projet de loi de finances pour 2011 — Après l'article 6, amendement 66

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Martin-Lalande :

Il s'agit de rétablir jusqu'à la fin de 2013 le crédit d'impôt à la distribution des oeuvres audiovisuelles mis en place en 2006 à la suite de l'adoption d'un amendement que j'avais déposé.

Ce travail est effectué par un tissu de PME, qui jouent un grand rôle pour toute la filière de l'image puisque de leurs résultats et de leur dynamisme dépendent des revenus secondaires pour les producteurs, le bouclage financier de certaines productions lourdes, des compléments de rémunération pour les artistes interprètes, des exportations de programmes audiovisuels français.

Les entreprises de ce secteur sont confrontées à de rudes défis pour se hisser au niveau de leurs concurrentes européennes en termes de force commerciale, d'accompagnement et de suivi de vente, de maîtrise des droits. Elles doivent ainsi consentir un effort d'investissement considérable que la faiblesse de leurs fonds propres ne leur permet pas de réaliser de manière optimale sans l'accompagnement indispensable qu'elles ont reçu pendant trois ans et qui s'est interrompu – accidentellement, je l'espère – l'an dernier.

Les défis à relever sont d'abord le tournant technologique, avec le numérique et la haute définition. Les entreprises de distribution de programmes audiovisuels ont la nécessité de s'adapter à ces nouvelles technologies. L'arrivée de nouveaux supports – la vidéo, le DVD, la VoD ou VàD, l'internet, la téléphonie mobile – rend incontournable la restauration et la numérisation des contenus des catalogues, leur mise en ligne, la création et la mise à niveau de sites internet dédiés à la commercialisation des programmes. La dématérialisation des supports physiques de diffusion est désormais en route et les grandes perdantes seront les entreprises qui n'auront pas adapté leurs catalogues et leurs programmes à cette nouvelle donne.

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