Comme Jean-Pierre Brard l'a indiqué, les contrats à golden parachute comportent très souvent un golden hello.
Après le pot de bienvenue et le chèque afférent – d'un montant dépassant parfois largement l'entendement –, on constate, quelques mois plus tard, que le dirigeant ne fait pas l'affaire, qu'il a mal agi ou qu'il a détruit de l'emploi – quoique ce dernier cas de figure soit plutôt salué par les marchés –, et on lui donne un golden parachute.
Il ne faudrait pas abuser de la patience des parlementaires, il faut en passer par une moralisation nécessaire. Le golden parachute est une pratique déviante qui, malheureusement, n'incite pas les dirigeants à se montrer responsables. Il est donc normal de la sanctionner.