Je me suis alors réjouie d'aller dans le même sens que le Gouvernement, persuadée que cette disposition était nécessaire pour permettre aux parents de mieux concilier vie professionnelle et vie familiale. À vrai dire, elle constituerait une avancée surtout pour les femmes car la possibilité d'amener leur bébé sur leur lieu de travail leur éviterait de courir tous les matins pour confier leur enfant à une crèche collective ou familiale, avec le stress et la perte de temps que cela implique, sans compter les problèmes de transports.
Je ne veux surtout pas mettre Mme Morano dans l'embarras. Je crois qu'elle est favorable de toute façon à cette mesure. Il faudra seulement que M. Chartier m'explique comment rédiger l'amendement qu'il évoquait : je ne suis pas membre de la commission des finances et certaines choses m'échappent, je l'avoue. Je suis donc prête à travailler en ce sens.