Le projet de loi de financement de la sécurité sociale échappe à la nouvelle règle constitutionnelle : la présence du Gouvernement n'est pas requise en commission. Les parlementaires sont suffisamment éclairés et avisés pour débattre entre eux et prendre position ; ils sont tout de même censés avoir travaillé sur le texte qu'ils examinent. Le Gouvernement donnera son avis en séance publique ; si certains ont des doutes, ils auront alors le loisir de le suivre. Je trouve étonnant qu'un parlementaire, faute de connaître l'avis du Gouvernement, refuse de se prononcer en commission. Ce serait faire injure à Dominique Tian que d'imaginer qu'il n'a pas d'avis en dehors de celui d'une entité extérieure à l'Assemblée nationale, quelle qu'elle soit.