On nous a objecté en commission que la défiscalisation des heures supplémentaires, que nous voulons supprimer, servait à compenser les trente-cinq heures.
Mais la question de la réduction ou de l'augmentation du temps de travail est conjoncturelle. La France a ainsi connu des périodes de très forte tension sur le marché du travail : dans les années cinquante et soixante, il y avait très peu de chômage, et de nombreux immigrés venaient d'ailleurs travailler en France, parce que la demande était importante. Dans ce contexte, la durée hebdomadaire du travail étant très élevée, on aurait pu imaginer qu'elle soit subventionnée.
Aujourd'hui, c'est exactement le contraire.