Il y a une forme de fuite en avant et une somme d'astuces – y compris dans cette loi de programmation – pour renvoyer la charge de l'ajustement à opérer pour respecter les engagements nationaux et européens au-delà de 2012, c'est-à-dire au prochain Président de la République et à la prochaine majorité.
Au moment même où je fais ce constat sur notre probable incapacité à atteindre les objectifs inscrits, j'apprends que le Président de la République et Mme Merkel ont convenu d'un dispositif de sanctions en cas de non-respect de ces objectifs.