Je crois qu'il a très bien expliqué que votre budget, pour le paraphraser, renforçait les inégalités, aggravait le chômage et organisait la paupérisation de l'État. Il a également expliqué que ce budget était la traduction de la phrase de Nicolas Sarkozy : « L'environnement, ça commence à bien faire ! »
Après avoir abandonné ce qui devait être la grande réforme de la fiscalité écologique, la taxe carbone, vous passez le plus formidable coup de rabot sur la réduction d'impôt liée au photovoltaïque parce que vous n'avez pas été capable de construire un ensemble qui permette de relier l'augmentation de la production à l'incitation fiscale que vous mettiez en place. C'est, une fois de plus, la démonstration que, pour ce gouvernement, l'écologie, l'environnement sont un discours, un peu de couleur donnée à sa politique, non la réalité de sa politique.
Puisque j'ai l'occasion de prendre la parole, je veux aussi répondre à M. le ministre.
Lorsque vous parlez de l'avenir, vous pouvez, monsieur le ministre, annoncer la plus forte réduction du déficit. Nous verrons bien : peut-être en sera-t-il ainsi et nous regarderons les chiffres dans un an. En revanche, lorsque vous parlez du passé, vous ne pouvez pas raconter n'importe quoi ; vous ne pouvez pas dire que nous avons dilapidé les ressources de la croissance.