Vous n'avez effectivement rien fait à ce moment-là. Nous prenons donc votre rappel historique comme un hommage.
Si vous êtes remontés jusqu'à Édouard Balladur, cela nous donne l'occasion de rappeler également la promesse du Parti socialiste : il avait prévu et promis de revenir sur les décisions prises en matière de retraites ; il ne l'a jamais fait.
Revenons au présent.
François de Rugy est fidèle à la doctrine et au catéchisme du parti qu'il représente, en condamnant le principe même de la croissance. Voilà qui le place en contradiction avec les propos tenus tout à l'heure par Pierre-Alain Muet. Pour nous, du moins, le débat est largement clos depuis longtemps.
S'agissant des impôts, puisque vous demandez précisément leur augmentation générale, non seulement le débat a été clos dès 2007 mais en outre nous souhaitons nous atteler à cette question avec le plus grand discernement possible. Pourquoi souhaitons-nous cibler la fiscalité sur les hauts et très hauts revenus ? Je n'entre pas dans les détails ; nous en aurons l'occasion au cours du débat.
Enfin, cher collègue, nous comprenons que vous fondiez votre motion de rejet préalable sur une question de doctrine fondamentale, mais le débat a déjà eu lieu. C'est pourquoi nous voterons contre.