De deux choses l'une : ou bien nous sortons de la crise et ces mesures drastiques n'ont pas lieu d'être ; ou bien la dérive des finances publiques est due à d'autres facteurs et les mesures difficiles qui sont demandées sont nécessaires. C'est, bien sûr, cette dernière hypothèse, plus grave, qu'il faut retenir.
À cet égard, permettez-moi de vous renvoyer au rapport de la Cour de comptes pour l'année 2009. Vous savez comme moi qu'il y est expliqué que déficit public constaté pour cette année est imputable pour un tiers à la crise et pour deux tiers aux politiques gouvernementales menées depuis de nombreuses années.