Votre objectif de réduire le déficit français à six points de PIB en 2011 – ce qui est tout à fait à notre portée – doit être intangible, une sorte d'ardente obligation. Il est impératif que nous y parvenions.
Membres de la commission des finances, nous ne pouvons pas nous permettre de manquer un tel objectif. C'est pourquoi nous vous avons proposé un certain nombre d'amendements qui visent à mieux protéger nos recettes : report, dès 2011, de la dernière tranche de la suppression de l'IFA payé par les très grandes entreprises ; abaissement du taux de la réduction d'ISF au titre des investissements directs dans les PME. À 75 % de réduction d'impôt, chers collègues, il n'y a plus de rationalité économique.