Je sais que des amendements ont été déposés. Je sais que certains d'entre vous se sont émus au sujet des 2,6 milliards d'euros atteints l'an dernier – mais je vous rappelle que ce chiffre n'a été atteint qu'en raison d'une mesure d'anticipation et de remboursement mise en oeuvre dans le cadre du plan de relance. J'aurai l'occasion lorsque nous examinerons les amendements nos 48 et 49 et quelques autres, de revenir sur ces questions. Mais j'ai pensé qu'il était important, devant la représentation nationale, et avant que nous passions à des séances qui seront peut-être plus nocturnes, de vous indiquer à quel point il était vital pour l'économie française, si elle veut rester en avance sur le plan technologique, que les entreprises puissent continuer à investir, dans la recherche et développement, dans des conditions de stabilité fiscale. J'espère que je saurai vous convaincre à l'occasion de l'examen de ces amendements.
En tout cas, je suis tout à fait disposée à examiner dans quelles conditions nous pouvons parvenir à un accord qui soit protecteur des intérêts du développement, de l'innovation et de la recherche, tout en éliminant les abus, les excès, les détournements que nous avons pu constater ici ou là.