Monsieur le président, monsieur le ministre du budget, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mesdames et messieurs les députés, je consacrerai le propos préliminaire de mon intervention à une brève revue de la situation de notre économie, avant d'aborder, dans un deuxième temps, les grands axes stratégiques que reflète ce projet de budget.
François Baroin a mentionné plusieurs faits qui attestent que la crise est derrière nous. La sortie de crise s'est accélérée au deuxième trimestre 2010, avec une croissance de notre PIB de 0,7 %, soit 2,5 % de croissance annualisée.
Les voyants sont au vert et les trois moteurs de la croissance montent en puissance, notamment la consommation, qui n'a jamais faibli depuis le début de la crise et connaît une augmentation de 0,3 %. Quant à l'investissement des entreprises, il a progressé de 1,1 %. Enfin, les exportations sont vigoureuses depuis le début de l'année, avec une hausse de 4,5 % au premier trimestre et de 2,8 % au deuxième trimestre.
Je rappellerai les commentaires inspirés à certains par notre précédent projet de loi de finances. Je me souviens encore de ceux pour qui le plan de relance était insuffisant et mal ciblé. Soit, mais, entre 2009 et 2010, nous avons consacré 45 milliards d'euros à la relance, et si j'en crois l'étude réalisée par le FMI, au titre de l'article 4, qui l'amène à examiner la politique économique de notre pays, cela a eu un effet positif, puisque le FMI a jugé notre réponse « appropriée » et bien ciblée.
À ceux qui dans cet hémicycle considéraient que les banques avaient été privilégiées,…