Lorsque vous avez évoqué les transfèrements, il me semble que vous n'avez pas insisté sur le rôle que joue le ministère de la justice en la matière.
Je souhaite revenir sur l'implication de la gendarmerie en opérations extérieures. Elle participe pleinement à la formation de la police afghane et je peux témoigner du fait que les compétences et le savoir-faire des gendarmes français sont extrêmement appréciés par les Afghans et par nos partenaires de la coalition. Pourriez-vous nous donner des précisions sur les effectifs engagés dans cette mission ?
Comme vous le savez, les alliés de l'OTAN vont approuver en novembre prochain une feuille de route pour transférer progressivement les missions de sécurité aux forces afghanes. Ce transfèrement devrait commencer en juillet 2011 et s'achever en 2014. Il devrait permettre d'alléger les effectifs militaires de la coalition, et donc le dispositif français. La gendarmerie sera-t-elle concernée par ce retrait ou au contraire devra-t-elle rester plus longtemps pour prendre le relais et continuer à former les forces locales ?