Ma question s'adresse à Mme Christine Lagarde, ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi.
Nous avons débuté l'examen en commission du projet de loi de finances pour 2011. Ce budget traduit la nécessité de redresser nos finances publiques à l'heure de la reprise économique. C'est un budget juste, strict et moderniste, qui donne la priorité à l'emploi, à l'innovation et au soutien aux plus fragiles.
Les chiffres le montrent : notre stratégie économique nous permet de mieux résister à la crise que nos partenaires. Plus de deux ans après le discours de Toulon où le Président de la République avait pris des engagements forts devant les Français pour lutter contre la crise, un constat s'impose : tous les engagements ont été tenus ! (Exclamations sur divers bancs des groupes SRC et GDR.) Le Gouvernement a affronté la crise de façon méthodique, rapide et efficace : il a assuré le financement de l'économie grâce au plan bancaire et au dispositif de soutien au crédit ; il a mis en oeuvre un plan de relance basé sur l'investissement pour soutenir l'activité et préparer l'avenir ; il a pris des mesures massives pour protéger l'emploi des Français tout en soutenant le pouvoir d'achat des plus modestes.
Mais la crise n'est pas finie et continue à toucher de nombreux Français. Le soutien à la croissance et à l'emploi doit continuer, ainsi que la mise en oeuvre des réformes structurelles qui permettront à la France de sortir plus forte de la crise. Une économie de 100 milliards d'euros au cours des trois prochaines années : c'est tout l'objectif des réformes à venir !
Je salue la lucidité du Gouvernement de n'avoir pas cédé aux pressions socialistes visant à augmenter les prélèvements sociaux et les impôts, ce qui a permis de maintenir un haut niveau de consommation des ménages, gage d'une durabilité de la croissance.
Madame la ministre, pouvez-vous réaffirmer la détermination et l'engagement du Gouvernement dans la mise en oeuvre de réformes structurelles pour combattre cette crise économique et réformer notre pays qui en a tant besoin ? (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)