Monsieur le président, il n'est pas courant que j'intervienne dans deux séances consécutives pour interroger le Gouvernement, mais la gravité de la situation l'exige.
Hier, à ce même micro, j'ai évoqué le malaise que suscitait dans les rangs de notre groupe UMP le silence du Parti socialiste devant la perspective de voir des lycéens manifester contre la réforme des retraites. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC. – Applaudissements sur divers bancs du groupe UMP.) Ce malaise s'est transformé en indignation (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC) devant les déclarations, hélas sans ambiguïté, de Mme Royal (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) : « Je demande aux lycéens de 15-16 ans de descendre dans la rue. » (Huées sur les bancs du groupe UMP.)
La position de Mme Royal est extrêmement grave, d'abord parce qu'elle lève le masque sur le projet effectif du Parti socialiste d'instrumentaliser nos jeunes, avec tous les risques de dérapage que cela induit. Dans le centre-ville de Meaux, ville dont je suis le maire, comme dans celui de très nombreuses autres villes, des violences se sont produites ; elles sont inacceptables, et elles sont le fait de jeunes. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)