L'explication de vote d'Éric Diard a donné la marque de ce texte, que nous n'avons cessé de dénoncer : avec ses 84 articles, il constitue un recul généralisé de l'état de droit, une restriction insupportable au droit d'asile et une transposition très imparfaite des directives européennes.
Ces dérives ayant été dénoncées, et au moment où nous devons nous prononcer par notre vote, je vous invite, mes chers collègues, à vous demander à quoi sert cet énième texte sur l'immigration. À changer de politique ? Pas du tout ! D'ailleurs, Éric Diard vient de dire qu'il confirmait des orientations.