Madame la ministre, vous avez dit notamment que l'État français n'avait rien perdu et qu'il avait même, au contraire, gagné de l'argent lors de la crise financière. Allez donc expliquer à nos concitoyens sur le terrain que les mauvaises actions des banques ont rapporté 2,4 milliards d'euros aux contribuables français : je ne donne pas cher de votre peau, en dépit de votre force de conviction…
Par ailleurs, cet amendement me paraît excellent. Il propose que soit remis au Parlement un rapport « détaillant la possibilité de répercuter sur les banques européennes le coût de la crise financière » : il ne culpabilise personne !
Enfin, madame la ministre, tout à l'heure, je vous ai interrogée sur la réfaction d'impôt sur les sociétés dont a bénéficié la Société générale suite à l'affaire Kerviel, et j'attends toujours votre réponse. Il me semble opportun que vous en disiez un mot à l'occasion de ce texte.