Quand on annonce des chiffres, il faut être conscient de ces réalités, de ces spécificités.
De plus, il faut savoir que, si ce que nous votons est de portée nationale, les conséquences peuvent varier selon les parties du territoire français. Dans la commune de Saint-Georges, toujours en Guyane, l'État ouvre des classes pour scolariser des enfants dont on sait très bien que leurs parents sont, dans 90 % des cas, en situation irrégulière.
Il faudrait faire preuve de plus de sérénité pour aborder ces questions de manière plus consensuelle et plus républicaine, dans un souci d'efficacité. Au fond, nous ne sommes pas si éloignés que cela les uns des autres, et ce n'est pas forcément par une logorrhée législative que nous réglerons toutes ces questions.
(Les amendements identiques nos 61 , 190 et 410 ne sont pas adoptés.)