Dans ma permanence de l'est parisien, zone d'immigration et de métissage bien connue, j'ai reçu ces derniers mois quelques personnes ayant obtenu une carte de séjour pour soins. Je n'ai jamais eu l'impression que ces malades tentaient de profiter des largesses de la France. En réalité, ils n'avaient pas d'autre choix que de venir se faire soigner sur notre territoire. Leurs histoires, je vous les ai rapportées, monsieur le ministre, et je vous ai écrit pour solliciter votre intervention. Permettez-moi de vous citer deux cas récents.
C'est d'abord celui d'un jeune homme de nationalité algérienne entré en France afin d'y être soigné des séquelles d'une poliomyélite dans l'enfance. Six ans plus tard, le médecin agréé estime que sa maladie pourra être traitée dans son pays d'origine.