Simplement, ce gouvernement ne le dit pas, il régularise de manière arbitraire, et c'est ce qui est contestable.
Nous en sommes bien conscients en tant qu'élus, car nous savons quel est le taux de réponse aux dossiers que nous envoyons à la préfecture de police. Le problème, c'est que nous ignorons sur quels critères la régularisation se fonde et cette opacité totale est extrêmement déstabilisante pour les étrangers.
Vous êtes, je le répète, dans l'hypocrisie absolue : comme les ministres de gauche qui vous ont précédés, vous procédez à des régularisations mais vous ne le dites pas et vous nous donnez des leçons.