Madame Iborra, nous avons tous eu, devant la crise, une obsession : éviter qu'une génération soit sacrifiée et que ce soient nos jeunes qui payent le plus lourd tribut. Vous avez eu le même souci que nous dans les responsabilités que vous occupez.
Pour y parvenir, nous avons essayé de mobiliser tous les acteurs de terrain, les régions, les départements, les communes, les missions locales, les réseaux d'entreprises, les chambres de commerce et d'industrie, les chambres des métiers. Nous avions tous, je pense, le même souci : ne pas recourir aux anciennes solutions, comme de conseiller aux jeunes de rester sur les bancs de la fac, pour éviter de gonfler les statistiques du chômage, et, au contraire, miser sur des dispositifs à finalité professionnelle affirmée pour orienter nos jeunes le plus vite possible vers l'emploi. Je pense en premier lieu à tout ce qui relève de l'alternance et de l'apprentissage. Sur un an, je vous remercie de l'avoir rappelé, le nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans a commencé à diminuer, avec une baisse de 2 % que je vous remercie d'avoir soulignée.