Je voudrais apporter une précision à M. Laffineur, monsieur le président.
Nous ne devrions même pas avoir à demander du temps supplémentaire pour débattre alors que le couperet du temps programmé s'apprête à tomber. Le président, dans l'intérêt de l'Assemblée nationale, aurait dû de lui-même décider de l'allongement du temps de parole afin que le débat ait lieu. Vous-même, monsieur Laffineur, devriez partager ce point de vue.
L'un des membres de votre groupe vient de nous opposer que nous aurions dû y penser avant, mais cette position n'est pas tenable : le temps global de trente heures de débat ne permet de toute façon pas d'examiner correctement ce texte.
On a parlé d'apaisement ; je voudrais rappeler aux vice-présidents de notre assemblée que le groupe SRC et le groupe GDR ont adressé un courrier au président de l'Assemblée nationale où nous avons relevé les dysfonctionnements que tout le monde peut constater depuis la mise en place du nouveau règlement. Nous avons demandé à ce que soit mis en place un comité des sages. Or le président Accoyer nous a pratiquement opposé une fin de non-recevoir.
Aux responsables des groupes de la majorité, je demande de bien réfléchir. Nous avons tendu la main et nous nous sommes heurtés à un refus. Mais il n'est jamais trop tard pour sortir d'une crise : la balle est désormais dans votre camp ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et du groupe GDR.)