Monsieur le président, je voudrais revenir à ce qui vient de se passer. Si les députés de l'opposition n'étaient pas là, il n'y aurait qu'une seule vérité, celle du ministre et du rapporteur, et aucun autre éclairage ne pourrait être apporté sur des questions extrêmement sensibles. La majorité a voulu piéger la gauche mais elle n'a pu y parvenir. Mme Mazetier a fait une excellente réponse.
Nous affirmons et répétons que la rétention des familles doit être l'exception et que d'autres solutions peuvent être trouvées alors que, pour vous, elle constitue une méthode automatique que vous tenez pour un grand progrès de l'humanité.
Par ailleurs, nous estimons que s'agissant de sujets aussi difficiles, il faut du temps. Nous sommes entrés dans une caricature que nous ne pouvons pas accepter. Je le dis et le redis – et ce sera la dernière fois dans le cadre de la discussion de ce projet de loi – : lorsque nous ne participons pas à la conférence des présidents, c'est pour de bonnes raisons. Nous voulons arrêter de cautionner un système qui dévoie le Parlement et qui porte atteinte à sa réputation. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur quelques bancs du groupe GDR.) .)