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Intervention de Michel Herbillon

Réunion du 29 septembre 2010 à 10h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon, président :

Je vous prie, tout d'abord, de bien vouloir excuser l'absence de Mme la présidente Michèle Tabarot, retenue par d'autres obligations.

Je souhaite la bienvenue à M. François Rachline, directeur général de l'Institut Montaigne, ainsi qu'à M. Laurent Bigorgne, directeur général adjoint et à Mme Maylis Brandou, chargée d'études. Nous vous avons sollicités, Madame, Messieurs, afin que vous nous présentiez le rapport sur l'échec à l'école primaire que l'Institut Montaigne a rendu public au printemps dernier.

En ce qui nous concerne, nous avons commencé à travailler sur l'ensemble des problèmes de notre système éducatif à travers, notamment, un rapport de notre collègue Jacques Grosperrin consacré à la mise en oeuvre du socle commun de connaissances et de compétences au collège. Nous avons également décidé de nous pencher sur la question des rythmes de vie scolaire dans l'enseignement primaire avant même que le ministre de l'Éducation ne mette en place la conférence nationale à laquelle vous et nous, Monsieur le directeur général, sommes associés. Nous avons enfin abordé la problématique de l'échec scolaire à l'occasion de deux auditions successives de M. Jean Picq suite à la publication du rapport de la Cour des Comptes sur l' « Éducation nationale face à l'objectif de la réussite de tous les élèves ». J'ajoute que nous aurons l'occasion de reparler de ces questions avec M. le ministre Chatel dès la semaine prochaine à l'occasion d'un point sur un certain nombre de sujets d'actualité.

Je me félicite de l'apport de l'Institut Montaigne au débat public sur des thèmes qui engagent l'avenir de notre pays et je gage que nos échanges contribueront à faire émerger des solutions. Précisément, un certain nombre de propositions du rapport portent sur la structuration des enseignements ainsi que sur leur organisation administrative. Vous proposez ainsi d'abaisser à l'âge de cinq ans la scolarité obligatoire – ce qui ne serait pas sans incidence sur le financement de l'ensemble du système – et c'est sur ce type précis de sujet que nous ne manquerons pas de nous interroger ensemble après votre exposé liminaire.

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