S'agissant du SEAE, ma question rejoint celle de Pascal Clément : comment faire pour qu'il ne mène pas une vingt-huitième politique étrangère et pour que son éventuelle réussite ne réduise pas l'influence des diplomaties nationales ?
Je vous remercie par ailleurs d'avoir pris l'initiative d'explorer le champ de la politique transfrontalière. Pour illustrer ce que vous avez dit des différentiels de compétitivité, je rappellerai simplement que dans mon département les Italiens viennent travailler en France tandis que les Français vont travailler à Monaco…
Enfin, je sollicite peut-être plus l'avis de l'universitaire que du ministre sur la récente déclaration de Pierre Manent, pour qui l'Europe fait en sorte de ne pas exister pour permettre à d'autres d'exister pleinement.