La filière biodiesel a engagé une démarche de progrès afin d'améliorer son bilan énergétique et ses émissions de gaz à effet de serre. Les effets en sont principalement attendus dans l'amont agricole, mais aussi dans l'aval industriel. La filière bioéthanol a-t-elle engagé une telle démarche ?
Cette démarche de progrès s'intéresse en premier lieu aux engrais, qui ont un impact environnemental important – à la fois sur l'eau et par la production de protoxyde d'azote, un gaz à effet de serre trois cents fois plus fort que le CO2. Elle est aussi axée sur l'impact de la filière oléagineuse sur la biodiversité, notamment des sols, des oiseaux et des abeilles. Quels sont les gains espérés, et comment assurez-vous la transparence et le débat contradictoire sur ces questions ?