Peut-on imaginer les biocarburants comme un outil de régulation des marchés agricoles – dont on a cruellement besoin ? Les outils de production pourraient-ils être adaptés en fonction de l'offre ? N'aurait-on ainsi pas eu intérêt à garder notre filière betteraves, qui nous aurait permis de produire encore plus de biocarburants ?
Par ailleurs, la filière produit d'autres sous-produits que les tourteaux, comme la glycérine végétale, qui permet notamment de remplacer le propylène dans la fabrication de l'épichlorhydrine. Les chimistes du groupe Solvay s'y sont aventurés. Trois ans après les premiers tests, les résultats sont très satisfaisants : produire avec cette nouvelle technologie permet de diviser par dix la consommation d'eau et par huit les résidus chlorés. Envisagez-vous une action commune en recherche développement avec des chimistes ?