La Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie va être installée par le secrétaire d'État le 19 octobre prochain.
Nous espérons y trouver le moyen d'un dialogue serein et ouvert. L'approche qui a prévalu lors des travaux préparatoires, notamment pour apaiser les réticences venant du sein de nos fédérations, consistait à mettre l'accent sur l'histoire de l'Afrique du Nord – et de sa colonisation – depuis l'occupation romaine. Nous sommes fondés à parler, à propos des travaux qui vont s'engager, d'une présomption de sérénité.
Pour ce qui est de l'identification des corps, nous sommes vis-à-vis de l'État algérien à peu près dans la position où nous étions vis-à-vis de l'État vietnamien, s'agissant des corps retrouvés près de la RC4 au nord du Tonkin. La création de cette fondation favorisera certainement un débat plus serein sur le sujet, laissant espérer une évolution du Gouvernement algérien.