Le montant des dépenses fiscales traduit du reste cette évolution : aujourd'hui, la dépense fiscale liée à ce que l'on appelle les services à la personne est devenue la première au titre de l'impôt sur le revenu, atteignant 2,7 milliards d'euros, ce qui représente une hausse de 500 millions en deux ans. Elle augmente beaucoup plus vite que celle visée à l'article 200 quater du code des impôts, qui concerne les travaux concourant à l'économie d'énergie dans la résidence principale, et dont nous reparlerons dans quelques minutes.
Une évaluation est donc absolument indispensable. Je souhaite, madame Mazetier, que vous retiriez votre amendement. En contrepartie, la commission des finances – en concertation avec la ministre, si celle-ci en est d'accord – s'engagerait à procéder à cette évaluation d'une dépense fiscale qui connaît actuellement une dérive très rapide.