L'article 98 de l'ordonnance du 19 octobre 1945 portant code de la nationalité, resté en vigueur jusqu'en 1998, prévoyait ainsi la déchéance pour l'étranger « condamné à une peine d'au moins cinq années d'emprisonnement. »
La République a ainsi vécu pendant un demi-siècle, y compris sous les deux septennats de François Mitterrand, avec des motifs de déchéance qui allaient bien au-delà de ce que propose aujourd'hui le Gouvernement. (Approbation sur les bancs du groupe UMP.)