Je pense que mon collègue Bouvard, tout comme mon collègue Forissier s'il était présent, sera d'accord. Trouver une solution au moment de l'examen du collectif budgétaire me paraît un bon objectif ; nous aurons tous évidemment plaisir à y travailler. Il y a urgence et il nous faudra prendre le plus tôt possible des mesures afin d'éviter une crise assez grave.
Je dirai un mot des mesures mises en place. La crise financière n'est pas simplement celle des grandes banques ou des grands groupes, mais aussi celle des très petites entreprises, des artisans, des commerçants qui, tous les jours, viennent nous voir dans nos permanences pour nous parler de leurs difficultés. C'est aussi la crise des créateurs qui ont, malheureusement, très peu accès au crédit. Il faut toujours laisser le bénéfice du doute, mais permettez-moi de dire que, d'après ce que nous entendons, les 22 milliards d'OSEO bénéficieront davantage aux entreprises plus importantes. Les petites entreprises ne sont souvent pas assez structurées pour demander ces crédits.
En attendant de proposer des solutions « adoptables », je retire donc mon amendement.