Il y a, dans les propos que j'ai entendus ce soir, une curieuse tendance, presque pathologique, au soupçon.
Tout à l'heure, l'un de nos collègues a pu s'interroger sur l'amour que certains nourrissent à l'égard de leur pays. En effet, à force de vouloir dessiner son portrait avec une gomme en lui refusant toute espèce d'identité, à force de supprimer tout ce qui écarterait de la nationalité française ceux qui auraient de mauvaises intentions pour vouloir l'acquérir, vous ne semblez pas tellement intéressés par la défense de notre pays, de sa sécurité, de son identité. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
De la même façon, Mme Lebranchu a indiqué que j'aurais été concerné par l'organisation d'un colloque. J'ai été étonné de constater qu'un certain nombre de journalistes avaient essayé de me joindre parce que j'avais accepté, comme je le fais très souvent, de participer à un débat organisé au sein de la maison du parti auquel j'appartiens, ce qui me paraissait naturel. Le groupe qui organisait ce débat s'appelle La droite libre.
Chacun ici connaît mes convictions.