On ne peut enfin que s'interroger sur la manière dont les décisions évoluent en deux ou trois ans, laquelle s'explique souvent par un simple changement du tableau des effectifs.
Prenons l'exemple de Nîmes, que je ne choisis pas au hasard : ce TGI désespère les forces de police, car on y fait preuve d'une inventivité particulière pour trouver des raisons de remettre en cause leur travail. Le taux de libération y était de 11 % en 2007, de 30 % en 2008 et de 41 % en 2009 ! Qu'est-ce à dire ? Que les policiers sont devenus quatre fois plus mauvais ? (Protestations sur les bancs du groupe GDR.) Ou que les magistrats sont devenus quatre fois meilleurs ?