Je partage une partie des préoccupations de M. Goasguen et de M. Caresche. Il est vrai que notre mode de recensement – au-delà de la qualité de français ou d'étranger –, est quelque peu moyenâgeux. Il existe beaucoup d'incertitudes sur la composition réelle de la population dans nos communes. Je n'ai donc rien, a priori, contre la modernisation des méthodes de travail sur les populations.
Mais, et ici je rejoins le rapporteur et le ministre, ce n'est vraiment pas le moment de le faire. Et ce ne serait pas interpréter les choses, mais faire un simple constat que de dire qu'on est plus attentif aux questions de population à partir du moment où il s'agit des immigrés. La connaissance des populations ne se limite pas à savoir qui est français et qui est étranger.