Je suis très favorable au parrainage républicain et, il y a quelques années, j'avais déposé sur le bureau de l'Assemblée une proposition de loi sur la question. Je ne peux cependant pas admettre le terme « baptême ». Je préside à de tels parrainages en tant que maire.
J'en profite pour vous rappeler, madame Mazetier, qu'il n'y a pas de « petits maires » mais seulement des maires élus au suffrage universel. Je trouve par conséquent votre expression inacceptable. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Vous avez là commis une belle bévue qui vous sera imputée au compte du suffrage universel.
Quand j'organise des parrainages républicains, j'insiste sur le fait que je ne suis ni curé, ni prêtre, ni rabbin, ni imam, mais officier d'état civil.
Le parrainage républicain est une possibilité offerte à ceux qui souhaitent en bénéficier. Il reflète la notion de fraternité : des adultes peuvent s'occuper d'un enfant qui n'est pas le leur en cas de défaillance des parents, et pas seulement pour lui offrir des cadeaux à Noël.
(L'amendement n° 384 rectifié n'est pas adopté.)